J’étais sur le point d’entrer dans le métro Lionel-Groulx à Montréal, mais le soleil brillait, et je n’avais pas eu assez de ses rayons sur ma peau ce printemps; même les arbres étaient retardés, n’ayant pas encore eu l’occasion d’ouvrir leurs feuilles au complet. Il y avait deux bancs près de l’entrée, l’un à moitié effondré – j’ai donc choisi l’autre. Un homme était assis dessus, qui s’est déplacé vers l’autre extrémité du banc lorsque j’y pris ma place. Une fois installé, je le regardai, rempli de curiosité: il avait un grand python enroulé autour de son cou, et je ne pouvais pas juger tout de suite si le python lui pinçait ou non le cou. Continuer la lecture de « Le Python de Lionel-Groulx »